Le Val des Nymphes, à La Garde-Adhémar, dans la Drôme
«A la sortie du village de La Garde-Adhémar dans la Drôme, voici une fontaine impressionnante ; elle annonce déjà la source qui est beaucoup plus imposante et qui se trouve plus à l'est et dont le nom est le Val des Nymphes. L'endroit est magique, il y règne une grande paix, de la fraîcheur et beaucoup de mystère.
L'eau suinte de toutes parts de la partie basse de la masse grise et s'accumule dans une grande réserve naturelle à ciel ouvert qui fut un bassin druidique. Jadis, à l'époque païenne, avait lieu un culte aux mères nymphes, divinités des eaux, de la fécondité et de la prospérité.
Ceci peut être vérifié car dans l'église de La Garde Adhémar, se trouve le vestige d'un autel votif païen gallo-romain qui vient du Val et où il est écrit "Matris Nymphis" (aux mères nymphes).
A la sortie de la source, une canalisation creusée dans la roche conduit l'eau à deux petits bassins (l'un carré et l'autre trapézoïdal) qui permettaient des rituels de purification.
Tout cet ensemble est entouré d'un bois sacré de chênes et de buis. En amont, un bassin creusé dans la roche y est visible. (On ne connaît pas son utilité).
Une grande pièce d'eau est également visible à l'autre extrémité de l'enceinte.
Au centre de ce paisible endroit, se trouve une chapelle du XIIème siècle qui a été reconstruite sur une église antérieure. La nef unique de trois travées est terminée par une abside orientale demi-circulaire, voûtée en cul-de-four. Au centre de ce paisible endroit, se trouve une chapelle du XIIème siècle qui a été reconstruite sur une église antérieure. La nef unique de trois travées est terminée par une abside orientale demi-circulaire, voûtée en cul-de-four.Tout contribue à l'harmonie car en arrivant à l'espace des bassins, s'élance un majestueux arbre-maître dont le pied présente une sorte de fauteuil, prêt à accueillir le pèlerin qui désire se reposer en regardant le site et en écoutant le bruit de l'eau. On peut distinguer des restes de murets qui forment comme des terrasses (témoignant des constructions antérieures) et au bout d'un sentier apparaît un petit oratoire construit contre la paroi rocheuse (peut-être à l'emplacement des temples primitifs ?). Quand on entre, on aperçoit un autel au-dessus duquel des personnes déposent des couronnes de plantes. J'y ai senti une énergie très forte.La lumière qui règne sur ce lieu est particulièrement féerique, surtout le matin et le soir et il se dégage une grande quiétude. Outre l'eau que l'on entend couler, on peut percevoir le vol des oiseaux, des bouts de branches qui tombent et une sorte de résonance fait que l'on est comme dans un cocon protecteur. L'odeur de la végétation est prenante. C'est véritablement un lieu privilégié pour entrer en contact avec la Mère-Nature. »