BIOGRAPHIE
Née le 16 juillet 1950 à Arras (Pas-de-Calais), fille du peintre André Dauthuille, Kathy Dauthuille a suivi ses études supérieures à l'Institut Français de Madrid rattaché à l'Université de Toulouse.
Pourvue d'une licence et d'une maîtrise en espagnol, d'un doctorat de 3 ème cycle ès lettres, elle enseigne l'espagnol.
Poète, nouvelliste et romancière, elle reçut des distinctions dans diverses Académies de France (Corse, Paris, Quercy, Périgord avec plusieurs premiers prix, Arras avec la médaille d'or...).
Membre du Cercle poétique du Ternois, elle fut reçue à la Société des Rosati en 1978. Le prix du récit de la Renaissance Française lui fut décerné en 1990.
Par ailleurs, elle traduit des articles et des ouvrages.
Elle rencontre Henri Bosco en 1973, écrivain qu'elle considère comme son Maître en écriture, et elle écrivit une thèse sur le rapport qu'il établissait avec les objets.
En 1993 elle croise la route de l’écrivain argentin Horacio Vazquez-Rial, demeurant en Espagne. Cette connaissance enrichissante lui donne une perception affinée sur l' écriture hispanique. Site
Elle fait la connaissance en 1996 de Manitas de Plata à qui elle put remettre en mains propres le roman 'Les voyageurs au sang d’or’ qu'elle lui avait dédié.
C'est en 2003 qu'elle cotoie le chamane équatorien Atawallpa Oviedo. Dès lors, elle l’assiste dans ses premiers stages sur les éléments et lui traduit des textes, puis deux livres.
Depuis quand êtes-vous portée à écrire ?
" Depuis toujours pour ainsi dire... exactement depuis l'âge de huit ans : le jour où j'entendis une émission à la radio sur Marceline Desbordes Valmore. Je ne sais ce qui a causé ce déclic, mais je me souviens avoir pris un petit carnet et m'être mise à écrire. Depuis je continue ce cheminement, interrompu parfois, repris ; entraînée par la longue péripétie des mots. Je puis dire qu'écrire est un acte qui m'est habituel, un mode d'expression solitaire ; pour moi, pour les autres, pour rien... mais sa place est majeure dans ma vie.
Je crois que mon écriture fluctue entre le récit, la prose poétique ou le poème à proprement parler. Elle est symbolique, méditative, impressionniste, mythique, ésotérique parfois.
En fait, ce n'est pas l'action qui mène le récit, mais les pulsations diverses qui le font se mouvoir ; c'est en quelque sorte un mouvement interne qui donne la vie au corps verbal."